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Banque de France : les élus soucieux de l’avenir réservé à l’antenne économique de Quimper

Saisi par le Comité d’établissement de la Région Bretagne du projet de fermeture, dès la fin de l’année 2012, de l’antenne de la Banque de France de Quimper, Pierre MAILLE, Président du Conseil général, est intervenu auprès de Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France afin de lui demander de renoncer à tout projet de suppression de l’antenne quimpéroise.

Dans son courrier, Pierre Maille souligne l’utilité du réseau des succursales de la Banque de France, particulièrement essentielle dans le cadre de la médiation du crédit conduite au bénéfice des entreprises rencontrant des difficultés de financement.

Il rappelle également que l’antenne de Quimper avec ses 20 salariés est un acteur essentiel de l’aménagement du territoire, de la cohésion sociale et du développement économique de la Cornouaille. La Cornouaille ne saurait donc se passer d’une telle structure qui contribue au développement des territoires et à leur rayonnement.

Les collectivités locales sont particulièrement attachées au rôle et à la place de la Banque de France, notamment dans le cadre du contrat de service public qui la lie à l’Etat.

Ces fortes préoccupations sont partagées par l’ensemble des élus du groupe de la majorité départementale.

En réponse à ce courrier, Christian Noyer a confirmé que des « études préliminaires dont les résultats structureront les projets de transformation de la Banque à l’horizon  » ont bien été lancées. Elles devraient être achevées mi-2012 et la consultation des instances sociales interviendra afin de permettre l’application d’éventuelles décisions entre 2013 et .

Bien que le Gouverneur soutienne  que ces projets ne sauraient se traduire par un affaiblissement des services rendus par la Banque de France pour le département, cette réponse évasive inquiète les élus de la majorité.

Compte tenu de l’importance d’une implantation de proximité face aux besoins des particuliers, des entreprises et des élus locaux, ils souhaiteraient avoir la garantie, au nom de l’intérêt général et du respect du contrat de service public, que l’antenne quimpéroise sera bien maintenue.