Après plusieurs années de travaux, de constructions et de rénovations de logements comme de bâtiments publics, la nouvelle Maison des services publics de Penhars vient d’ouvrir ses portes au public à Quimper. Afin de faciliter la vie quotidienne des habitants et de favoriser le partenariat, cet équipement regroupe la mairie de quartier ainsi que différents services à vocation sociale, jusque là dispersés, dont les services du Conseil général, et plus particulièrement les antennes du Centre départemental d’action sociale, de la Protection maternelle et infantile (PMI).
L’ouverture de ce pôle de services aux habitants constitue une nouvelle étape importante au cœur de la rénovation urbaine du quartier de Kermoysan à laquelle le Conseil général du Finistère participe activement via une convention avec l’ANRU et la ville de Quimper. Ce programme est ainsi inscrit au contrat de territoire signé entre le Conseil général et Quimper Communauté pour la période 2010-2015.
« Compte tenu des compétences qu’il détient en termes de solidarités, le Conseil général du Finistère a marqué depuis longtemps son intérêt pour la politique de la Ville en s’impliquant à différents niveaux » a souligné Armelle HURUGUEN lors de l’inauguration le 8 juin 2013, aux côtés de François LAMY, ministre délégué auprès de la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, chargé de la Ville, et de Bernard POIGNANT, maire de Quimper et président de Quimper communauté, Maryvonne BLONDIN, sénatrice du Finistère et conseillère générale, ainsi que de nombreux élus et habitants.
La vice-présidente du Conseil général a mis en avant l’engagement du Département pour améliorer les conditions de vie de tous dans ce territoire, et notamment pour les collégiens dont le Département a la responsabilité : « La collectivité accompagne bien sûr la rénovation urbaine par des subventions aux différents équipements et logements qui se sont construits ou restent à construire dans le quartier. Mais le Conseil général a aussi investi 4,5 M € pour réhabiliter une partie du collège et permettre ainsi d’accueillir dans de meilleures conditions des élèves qui habitent pour une part dans l’agglomération ».
Armelle Huruguen a également rappelé que le Conseil général du Finistère a adhéré depuis longtemps au centre de ressources de la Politique de la Ville du Grand Ouest, Résovilles. « Il est le seul département (du Grand Ouest) à s’engager de la sorte ! ».
« La question des solidarités n’est pas une question annexe dont on s’occuperait une fois que l’on aurait fait tout le reste, c’est l’enjeu principal de notre pacte républicain. La réduire à des stricts coûts financiers, c’est se tromper de chemin. Or, dans ce pays, j’ai trop souvent l’impression d’assister à un partage de parts de marché pour les uns et les autres. Alors que de nombreuses voix s’élèvent ou se sont élevées pour dire qu’il y a des échelons en trop, ce qui reste à démontrer en ce qui me concerne, il est à remarquer qu’aucun autre niveau de collectivité ne revendique le portage des politiques de solidarité dans ce pays ». Armelle Huruguen a ainsi rappelé que 65 % du budget de fonctionnement du Conseil général du Finistère est consacré aux solidarités avec les plus fragiles, les plus démunis, les plus âgés, les personnes en situation de handicap, mais aussi avec toutes ces personnes qui n’arrivent plus à vivre de leur travail ou à s’insérer, jeunes et moins jeunes. « Alors que les contraintes budgétaires vont être de plus en plus fortes, toutes ces personnes sont en droit d’attendre un service public de proximité et de qualité, c’est un devoir du présent, un devoir d’immédiateté. Que tous les travailleurs sociaux qui travaillent chaque jour en ce sens soient ici remerciés. »