Accueil / Actualités / Projets emblématiques : les programmes d’actions 2017

Projets emblématiques : les programmes d’actions 2017

5 projets emblématiques portés par 5 élu.e.s référents sur 5 thèmes majeurs, nouveaux ou innovants. C’est par la présentation des actions concrètes qui seront mises en œuvre durant cette année 2017, que nous avons débuté l’examen des rapports de la Séance.

Agir pour la Jeunesse

Dans une approche de la jeunesse qui ne saurait se limiter ni à des dispositifs, ni à des catalogues d’activités, notre politique départementale prône une approche globale en direction des jeunes, en prenant en compte toutes les composantes de leur parcours.

Les actions 2017 :

  • Créer ou de renforcer des passerelles au sein de nos propres champs d’interventions : des passerelles entre le collège, entrée privilégiée pour le Département (43 000 collégien.ne.s), et le monde professionnel par la mise en place notamment, d’une plateforme de découverte des métiers et des stages (à l’étude en 2017), des passerelles avec le milieu culturel et sportif, avec le renforcement du dispositif collège et territoire, en favorisant les liens entre les coordonnateurs « jeunesse » intercommunaux et le mouvement sportif. Des passerelles entre le secteur de l’enfance et le secteur adulte…
  • Agir pour les jeunes en situation spécifique, à l’instar de la poursuite de notre accompagnement pour l’insertion socio-professionnelle des lycéens, apprentis et étudiants en situation de handicap, à travers le schéma « Vivre ensemble », ou encore le soutien au projet « tremplin » qui verra le jour en septembre 2017 et qui pose la question des jeunes maintenus en IME au-delà de leur 20 ans.
  • Poursuivre la structuration des politiques jeunesses, le Conseil départemental s’inscrit dans une démarche partenariale et dans une stratégie territoriale. Pour ce faire, il continuera en 2017 l’animation du réseau des coordonnateurs jeunesse. Nous relancerons également l’instance partenariale de pilotage qu’est le Groupement Interinstitutionnel Jeunesse (GIJ) qui réunira notamment l’État, la Région, le Département, la Caisse d’Allocation Familiale,…
  • Soutenir l’engagement, y compris dans ses formes les plus nouvelles, en les accompagnant dans leurs expérimentations, dans le Finistère et à l’international, via le fonds d’aide à l’initiative, les appels à projets européens, les partenariats territoriaux car nous considérons les jeunes comme de véritables acteurs impliqués dans la construction de leur parcours, des citoyens en puissance qui peuvent s’exprimer, participer à la vie publique, s’engager.

Égalité Femmes-Hommes

Nous agissons par conviction mais aussi en application de la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.

La loi engage l’état et les collectivités locales à lutter contre les violences faites aux femmes, à faire reculer les stéréotypes sexistes, à parvenir à l’égalité professionnelle, la mixité des métiers et le partage équilibré des responsabilités parentales, à lutter contre la précarité des femmes

Notre collectivité peut agir directement sur ces thèmes et convaincre nos partenaires à l’action.

Les actions pour 2017 :

  • Définir des axes de progrès à partir du diagnostic partagé réalisé avec les services du Conseil départemental, les autres collectivités territoriales, les associations et la déléguée aux droits des femmes. Ce diagnostic doit permettre à tous de s’accorder sur les réalités finistériennes, de mettre en commun les bonnes pratiques, les problématiques repérées sur les territoires. C’est avec cette vision commune que nous pourrons affiner le plan d’action.
  • Signature de la charte européenne pour l’égalité. Nous participerons largement à la journée du 8 mars pour lutter contre les stéréotypes en multipliant les actions sur les territoires.
  • Prendre toute notre place dans le plan d’action de lutte contre les violences faites aux femmes.
  • Nous proposerons un module de sensibilisation sur la question de l’égalité femmes-hommes aux agents et aux élus. Nous intégrerons cette question dans nos échanges avec les intercommunalités lors de la revue des contrats de territoires.

Projet Alimentaire de Territoire

 Le Conseil départemental du Finistère a la volonté de favoriser la consommation d’une alimentation saine, de proximité, à un prix adapté à tous les Finistérien.ne.s, producteurs ou consommateurs. Pour répondre à cette ambition, nous devons collectivement nous appuyer sur les richesses de l’agriculture et de la pêche Finistériennes pour développer des modèles respectueux de notre environnement commun, vecteur de cohésion sociale et d’équité territoriale.

Les circuits courts ont le vent en poupe ; ce n’est pas un effet de mode mais cela constitue un mouvement de fond puisqu’un 1 exploitant sur 5 vend tout ou partie de ses produits en direct. Notre démarche est appuyée par l’évolution de la réglementation : qui fixe l’objectif de 40% de circuit court et 20% de bio dans la restauration collective.

Les actions pour 2017 :

  • Fédérer les acteurs en réalisant un diagnostic élaboré conjointement avec les partenaires (Maison de l’Agriculture biologique, Chambre d’Agriculture…)
  • Mise en place d’une plate forme de mise en relation du  type Agrilocal entre des acheteurs de la restauration collective et les fournisseurs locaux, assurant le respect du code des marchés publics.
  • Accompagner les collèges dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en partenariat avec LABOCEA : créer un réseau départemental des cuisiniers, un espace collaboratif et mettre en place la charte qualité dans la restauration collective.

Rendez-vous  pour les Assises Finistériennes de l’Alimentation, le 16 Octobre 2017 !


Usages du numérique

Nous devons anticiper la Révolution numérique. Elle est une chance mais aussi un risque de voir des personnes se trouver exclus de cette révolution. Il nous faut accompagner ce changement.

Les propositions d’actions pour 2017 portent sur les efforts sur la communication, la formation, l’accompagnement et le recensement des lieux existants et potentiels d’accès du public à Internet. L’administration départementale veut aussi saisir cette occasion pour repenser ses relations avec la population et ses partenaires.

Inventer de nouveaux services plus efficaces, plus accessibles, accompagner les Finistériennes et les Finistériens pour que le plus grand nombre puisse y accéder est donc une nécessité.

Les actions pour 2017 :

  • Démarrage des études pour créer un portail guidant les associations dans leur demande de subvention, le suivi des demandes de PCH, applications mobiles d’information des usagers…
  • Des services sont déjà planifiés sur 2017, comme la dématérialisation du courrier et des courriels, le portail de télé services à destination des assistants familiaux, l’intégration du portail des subventions pour les collèges….
  • La sensibilisation au Numérique du personnel en contact avec le public et de les doter de compétences pédagogiques afin d’accompagner les usagers.
  • Le recensement et constitution d’un réseau de formateurs avec les associations, mairies, EPCI, Ehpad, Clic…L’objectif est qu’une ressource d’information existe à moins de 20 kms du domicile de tout Finistérien.ne.

Accès aux politiques publiques

Accéder aux politiques publiques, c’est permettre au citoyen d’avoir accès à ses droits et de les faire valoir. Nous avons fait le choix de travailler autour de cette question dans le cadre d’un projet emblématique car elle est centrale dans notre mission de services aux publics, mais aussi d’accompagnement des Finisterien.nes tout au long de leur vie. Faire valoir ses droits, c’est  favoriser l’accès, à l’autonomie, au travail et à l’émancipation. Nous rappelons que l’accès aux droits sociaux est un objectif majeur de la lutte contre les exclusions et contre les grandes précarités.

Les actions 2017 :

  • Poursuivre le travail amorcé sur l’accessibilité de l’information en fonction du ou des public.s cible. Nous allons engager une large réflexion, avec la direction de la communication, les territoires d’action sociale, les associations de terrain, les professionnels, sur des supports FACILE A LIRE ET A COMPRENDRE. Nous savons qu’avec le « tout internet », un français sur 5 peut ainsi se retrouver exclu des aides sociales de base et risque de devoir renoncer à ses droits. Aussi, l’accueil physique des personnes demeure indispensable. Il permet la diffusion des informations, mais aussi, l’accompagnement dans les démarches administratives. Dans ce cadre, nous réaliseront une étude sur les lieux d’accueil du Département et nous travaillerons sur l’élaboration d’une charte qualité dans les différences services de la collectivité.
  • Lutter contre le non recours. Le non-recours concerne les prestations sociales mais porte aussi sur les prestations financières ou non financières dans tous les champs de l’action publique vers la population comme le droit au logement, aux soins, à l’éducation, à la culture, etc. Outre le développement  des « campagnes d’accès aux droits », pour lutter contre ce que l’on appelle « l’invisibilité sociale », il nous faudra également changer de perspective, de posture professionnelle pour développer les initiatives permettant « d’aller vers » : les jeunes en rupture, les personnes isolées etc… Le partenariat avec les grandes associations partenaires sera également autant indispensable que précieux.
  • Soutenir, en lien avec l’état, les initiatives de type Maison «multi-services, multi-partenariales» notamment dans les territoires en déficit de services. L’objectif sera également de favoriser la coordination entre les partenaires (opérateurs nationaux, collectivités locales,…) de ces maisons de services au public afin de fixer la présence nécessaire dans ces lieux, mais aussi et surtout de clarifier le niveau de service attendu en direction de la population.