Finistère et solidaires
Bernard Quillévéré, est devenu Conseiller départemental en juillet dernier en remplacement de Didier Le Gac, élu député. Lors de la dernière Séance plénière du 4 septembre, Nathalie Sarrabezolles a annoncé lui confier une délégation aux « routes et aux déplacements doux ».
Portrait de Bernard Quillévéré, nouveau Conseiller départemental et des axes de travail qu’il entend mettre en œuvre.
Vous êtes le nouveau Conseiller départemental du canton de Saint-Renan, un retour sur votre parcours s’impose !
« Nous pouvons dire que je suis ce qui est communément appelé un élu local et de terrain. Je me suis engagé pour ma commune de Milizac dès 2001 en devenant adjoint à l’urbanisme. Je le suis resté jusqu’en 2014 avec en plus une délégation aux finances. En 2014, je devenais maire de Milizac et, en janvier 2017 de la commune nouvelle de Milizac-Guipronvel. Je me suis également engagé à l’échelle de la Communauté de Communes du Pays d’Iroise ou je suis Vice-Président en charge de l’exploitation et de la gestion du patrimoine.
Vos premières impressions sur ce début de mandat ?
Au Conseil départemental nous entrons dans une autre échelle. C’est une grande maison qui met en œuvre une diversité de politiques publiques aussi bien dans le champ des solidarités humaines et sociale avec par exemple l’accompagnement des personnes âgées ou de l’enfance en danger, que dans le champ de la solidarité territoriale et l’aménagement des territoires.
Ces premiers mois je vais mener un travail important pour appréhender tous les enjeux actuels qui se posent pour les Départements. Je suis au cœur d’une phase de formation accélérée. J’ai la volonté d’être rapidement sur le terrain pour agir.
Mon arrivée sein de la Commission Territoire et Environnement est en cohérence avec les thématiques de l’aménagement du territoire, de la gestion des espaces public ou naturels, des questions liées au logement et à l’urbanisme que je traite déjà en tant que maire et vice-président de la Communauté de communes.
Je vais donc m’y investir comme j’ai l’habitude de le faire : en proximité avec les élu.e.s, à l’écoute des problématiques locales pour travailler avec pragmatisme. C’est dans cet esprit que je prends en main la délégation aux routes et aux déplacements doux que m’a confié Nathalie Sarrabezolles. Je vais travailler avec une équipe d’élu.e.s motivé.e.s et solidaires au sein de laquelle l’intégration se fait naturellement.
Effectivement, la Présidente vous a confié une importante délégation aux routes et déplacements doux. Quels sont les enjeux qui sont à traiter en Finistère ?
Il faut imaginer les choses de manière globale en intégrant les questions d’accessibilité, de sécurité des usagers… Il s’agit pour le Département de faciliter la mise en œuvre du droit à la mobilité pour tous. Concrètement, nous avons en Finistère 3500 km de routes départementales qu’il faut entretenir et sécuriser. De nouveaux axes routiers sont également construits pour répondre aux besoins nouveaux des usagers. Ce sont des sommes importantes, de plusieurs millions d’euros qui sont chaque année injectées dans le réseau routier.
En parallèle, nous devons préserver notre patrimoine environnemental et répondre à l’enjeu climatique. Des modes de transport alternatifs à la voiture particulière se développent, que nous devons accompagner. Je pense au covoiturage qui participe à réduire la pollution mais qui peut aussi être un outil d’insertion. Le projet de covoiturage solidaire est ainsi en partie pensé pour faciliter les déplacements de personnes en recherche d’emploi qui ont des difficultés de mobilité. Je pense aussi au développement de l’usage du vélo qui est en forte progression.
Enfin nous devons maintenir la pression collective auprès de l’Etat et du Gouvernement pour rapprocher, via le TGV, la pointe bretonne à 3h de Paris. C’est un enjeu d’attractivité pour le Finistère.
De par la diversité des défis à relever et des actions à mener je suis enthousiaste et déjà pleinement à la tâche, au service des Finistérien.ne.s.
