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Dragage du Port de Concarneau : Soutenir la construction et la réparation navale

Le 12 avril 2012, à l’occasion de la 3ème réunion du Comité d’information et de suivi des opérations de dragage du bassin du Moros à Concarneau, Michaël QUERNEZ, vice-président du Conseil général chargé de l’insertion et de l’économie, est revenu sur l’engagement du Conseil général en faveur de l’aménagement et de la modernisation des infrastructures portuaires du Finistère et la volonté d’inscrire le chantier du port de Concarneau dans une démarche exemplaire de développement durable.

Suite à la loi du 13 août 2004, la propriété du port de Concarneau a en effet été transférée au Conseil général du Finistère en janvier 2007.

Le port n’ayant pas fait l’objet des mesures d’entretien nécessaires de la part de l’Etat, le Conseil général a récupéré un espace nécessitant des investissements importants en termes de dragage notamment, aucune opération de cette nature n’ayant été réalisée les vingt dernières années.

Cette situation devenait une menace pour l’économie portuaire, en particulier pour les activités de construction et de réparation navale. La décision de procéder à un dragage partiel du bassin du Moros a donc été prise par le Conseil général. Cela représente un volume de près de 7 000 m3 de sédiments pollués non dangereux. Ces sédiments seront stockés, après traitement, sur le site de Ty Coq à Combrit.

Animé de la volonté de s’inscrire dans une démarche exemplaire de développement durable, le Conseil général a pris des mesures très poussées pour réduire au maximum les nuisances environnementales. Il poursuit, avec l’association des ports locaux de la Manche (APLM) son implication dans des projets partenariaux en vue de diminuer l’impact environnemental et financier des opérations de dragage sur le long terme. Il a aussi fait le choix de traiter ses déchets sur place plutôt que de les envoyer dans d’autres départements.

Au-delà du seul impératif de stocker ces déchets, le conseil général s’est également engagé à trouver des solutions de valorisation de ces déchets. Il participe à ce titre au projet européen SETARMS qui regroupe ports, collectivités, entreprises et universitaires engagés dans la valorisation des sédiments marins au travers de techniques de traitement durables et environnementales.

La préparation du chantier du Port de Concarneau en septembre 2011 a permis le nettoyage du bassin en décembre 2011. Le dragage du port de Concarneau a lui débuté mi-décembre. Lors de cette phase, les sédiments sont déshydratés, traités puis stockés à Ty Coq à Combrit. Le chantier devrait définitivement prendre fin mi-mai.

Point d’étape, cette 3ème réunion du Comité d’information et de suivi des opérations avait pour objet de présenter les mesures de suivi ainsi que les procédés techniques utilisés pour assurer le confinement des sédiments sur le site de Ty Coq à Combrit.

Ce comité, présidé par Michaël Quernez, vice-président du Conseil général, associe Nicole Ziegler, conseillère générale du canton, le Maire de Concarneau, le Président du Comité local des pêches maritimes de Concarneau, le Maire de Combrit, le Préfet du Finistère, le Président de la CCI de Quimper Cornouaille, et 2 représentants de Bretagne Vivante.

Le dépôt des sédiments du port de Concarneau est désormais en voie d’achèvement sur le site de Ty Coq : 6 500 m3 y ont été déposés.

Les sédiments sont confinés entre deux géo membranes imperméables qui permettent d’assurer une parfaite étanchéité du stockage et éviter ainsi la pollution des eaux.

Le stockage est surveillé en permanence grâce à des analyses de qualité visant à s’assurer de l’efficacité du confinement des sédiments. Une unité de traitement des eaux de ruissellement plus performante de type osmose inverse a ainsi été installée. Cela a représenté un surcoût de l’ordre de 120 000 € pour le Conseil général.

Une 4ème réunion du comité de suivi aura lieu en juin prochain à la maison du département pour  dresser un bilan global de l’ensemble de l’opération de dragage.

Le coût de rétablissement des profondeurs du bassin du Moros s’élève à 1,1 million d’euros, (dont 450 000 euros de participation financière de l’Etat). La commission régionale de programmation européenne (CRPE) du 14 février 2012 a également attribué 223 610 € de subvention européenne au titre du fonds FEDER.

Vous pouvez consulter ci-dessous le dossier de presse :