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Ecoles en danger : 40 suppressions de postes dans le Finistère

A la rentrée 2011, ce sont 16 000 postes qui vont être supprimés dans l’Education nationale par le gouvernement. Un gouvernement qui, au nom du principe de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, sacrifie ainsi le service public de l’éducation, l’égalité des chances, l’avenir d’une jeunesse qui passe évidemment par de bonnes conditions de formation.

Le Finistère n’échappe pas à cette règle purement budgétaire. Ainsi, dans le cadre du projet de carte scolaire pour 2011, l’Inspection Académique du Finistère a annoncé la suppression de 40 postes dans le département.

Ce, alors même que les effectifs de nombreux établissements concernés sont stables.

Ce, alors même que notre pays est celui qui possède le plus faible nombre de professeurs par élève parmi les 34 membres de l’OCDE, avec en particulier un faible taux d’encadrement dans le primaire.

Ce, alors même qu’une étude de l’Observatoire international de la violence à l’école pour l’Unicef démontre qu’un enfant sur dix est victime de violences physiques ou verbales répétées. Face à ce phénomène, le ministre de l’Éducation nationale a décidé d’installer un Conseil scientifique sur les discriminations à l’école. Soit ! Mais encore faudrait-il assortir cette décision d’autres mesures très concrètes comme l’amélioration du taux d’encadrement des enfants à l’école !

Le gouvernement fait fi des conditions d’accueil, de formation des élèves, et des conditions de travail de l’ensemble des personnels. Le gouvernement veut réduire, voire détruire, l’emploi public. Le service public d’éducation nationale n’échappe pas à cette règle !

Il a déjà fait fi de la scolarisation des enfants de 2 et 3 ans, reportant la responsabilité d’accueillir ces jeunes enfants sur les collectivités territoriales, sans pour autant leur donner des moyens supplémentaires !

Les élus socialistes et républicains du groupe « Finistère à gauche, Finistère pour tous » du Conseil général dénoncent cette casse du service public de l’éducation. Ils ont eu l’occasion de le dire, par la voix de Pierre MAILLE, président du Conseil général, et celle de Didier LE GAC, président du groupe de la majorité départementale, à l’occasion du CDEN qui a eu lieu en Préfecture du Finistère le 5 avril 2011. Parce que l’éducation et la formation constituent des enjeux importants, qu’elles participent à l’épanouissement de la jeunesse et à sa réussite.