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Lutte contre la précarité énergétique : le combat se poursuit!

Depuis de nombreuses années notre majorité départementale participe à la résorption de la précarité énergétique. Nous souhaitons ainsi apporter aux ménages les plus modestes des solutions pour limiter leurs consommations d’énergies et améliorer le confort des logements.

Nouvel exemple de cette action aujourd’hui avec la création d’un dispositif, le Service local d’intervention pour la maîtrise de l’énergie, qui va fortement renforcer l’efficacité de nos dispositifs de diagnostic et la simplification de l’accès aux aides financières.

Jean-Paul Vermot, délégué au logement et Président de Finistère Habitat, a présenté cet outil novateur :

« Mme la Présidente, Cher-es Collègues,

« Est en situation de précarité énergétique une personne qui éprouve dans son logement des difficultés à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat » (Loi Grenelle 2).

6 millions de ménages français, dont 52000 ménages finistériens sont potentiellement concernés par cette définition de la précarité énergétique.

C’est dire l’ampleur du phénomène.

La loi MAPTAM a attribué le chef de filât sur la lutte contre la précarité énergétique.

Depuis son Agenda 21, le Conseil Départemental a mis en œuvre la VEE (Visite Eau Energie), a œuvré à sensibiliser les professionnels et les ménages.

De là découle un partenariat fort avec les ALE (Agences Locales de l’Energie) et les fournisseurs d’énergie qui interviennent à nos côtés, tant en actions préventives (les tarifs sociaux, le financement de matériel économe, etc…), qu’en actions plus curatives grâce au FSL (Fonds Social pour le Logement, mise en œuvre d’échéanciers, etc..).

Encore dernièrement, nous avons collectivement voté la mise en œuvre d’une nouvelle aide l’AMEE : l’Aide à la Maitrise et à l’Economie d’Energie, qui permet sur notre territoire de traiter des situations qui jusqu’alors restaient sans réponse (sur le changement de matériel énergivore par exemple). C’est nouvelle aide a d’ores et déjà, malheureusement, prouvé son intérêt auprès des ménages les plus en difficultés.

Pour assurer notre chef de filât à assumer, le bilan peut apparaître en demi-teinte : en effet, avec 3656 aides sont remontées au FSL.

Sans conteste, il nous faut donc améliorer notre capacité à coordonner, animer et organiser les différentes actions.

Une opportunité s’offre à nous, et nous permet de capter de nouveaux financements.

L’objectif d’un tel dispositif qui serait piloté par la collectivité ?

Massifier, améliorer le repérage des ménages en situation de précarité énergétique et favoriser la concertation de tous les acteurs du territoire concernés et à même de proposer des solutions.

Notre logique d’intervention s’insère d’ores et déjà dans le programme national d’actions en 3 phases :

  • Une phase de repérage
  • Un diagnostic sociotechnique à domicile
  • L’orientation des ménages vers des solutions durables et adaptées.

Enfin, la création et la labellisation du SDIME, nous permettra l’accès à des outils, à un accompagnement et une expertise propices à nous permettre de développer notre actions.

Nous avons donc la possibilité de capter de nouveaux fonds, afin de créer le Service Départemental d’Intervention pour la Maîtrise de l’Energie, ce que, Madame La Présidente, Cher-es Collègues, j’appelle de mes vœux. »